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CHANGEMENTS DE LÉGISLATION PRESTATION DE SERVICES
Le contrôle des nuisibles devient de plus en plus difficile en raison d'une législation plus stricte. Alors qu'auparavant toutes sortes de pesticides pouvaient être utilisés, ce n'est plus le cas aujourd'hui. En Belgique, il n'y a toujours pas d'interdiction de l'utilisation des pesticides; en Flandre, en revanche, il y en a une depuis 2015. Cette législation interdit l'utilisation de ces pesticides chimiques dans les zones publiques et sensibles, comme les hôpitaux et les écoles.
En revanche, depuis janvier 2019, il existe une nouvelle loi wallonne qui stipule que les planches de glu ne peuvent plus être utilisées dans la lutte contre les rongeurs. Cette loi a été adoptée sur le marché néerlandais, où c'est le cas depuis plus de quinze ans. Cette modification de la loi, qui est actuellement également applicable dans la Région de Bruxelles-Capitale, signifie que les services de lutte contre les nuisibles doivent changer de cap.
Anticimex est un précurseur dans ce domaine et se concentre pleinement sur le principe de la lutte intégrée contre les nuisibles.
La lutte intégrée contre les nuisibles
Aujourd'hui, la plupart des entreprises alimentaires belges n'ont pas de problèmes excessifs avec les rongeurs et autres nuisibles. Ceci à condition que la lutte intégrée contre les nuisibles (Integrated Pest Management - IPM) - qui a été adoptée par l'industrie agricole - ait été correctement appliquée. Ce système garantit une approche efficace et respectueuse de l'environnement.
La lutte intégrée contre les ennemis des cultures vise donc à limiter l'utilisation des pesticides à des niveaux justifiables sur le plan écologique et économique. Elle repose sur les cinq piliers suivants, qui doivent être appliqués dans le bon ordre.
- Répulsifs et prévention
- Surveillance - inspection - identification
- Contrôle biologique
- Contrôle physique
- Contrôle chimique
Prévention - Empêcher les nuisibles de pénétrer dans votre bâtiment
Tout commence par la prévention. En premier lieu, il faut éviter que les nuisibles puissent pénétrer dans l'entreprise comme ça. Cela commence déjà avec la construction du bâtiment. Dans le jargon de la lutte antiparasitaire, c’est également appelée "proofing". Les trous dans les murs ou sous les portes doivent être évités pour empêcher les rongeurs et les insectes rampants d'y accéder. Vous devez également tenir compte de la présence de plantes près des fenêtres et des portes ouvertes.
Les nuisibles peuvent facilement s'y cacher, sont attirés par eux ou peuvent les utiliser pour entrer dans le bâtiment. En outre, il faut bien sûr suivre une politique d'hygiène et de sécurité alimentaire. Les miettes et autres déchets alimentaires doivent être éliminés dès que possible et toutes les marchandises entrantes doivent être soumises à une inspection approfondie.
Toutes ces questions sont définies à l'avance et consignées dans un plan HACCP. Ce n'est pas nouveau, puisque ce plan est obligatoire depuis les années 1990 pour toutes les entreprises actives dans l'agroalimentaire. Il n'en reste pas moins un atout important dans le secteur.
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En plus des politiques, toutes les zones de risque de l'entreprise sont notées dans ce plan. Ce sont des zones où les nuisibles se cachent souvent. Toutes les zones où sont stockées des denrées alimentaires, telles que les zones de stockage et les cantines, sont à risque. Les conteneurs à déchets, qui peuvent ou non être correctement verrouillés, les zones de production et les vestiaires et sanitaires doivent également être systématiquement contrôlés.
D'autres normes commerciales, telles que le BRC, doivent également être respectées. Il s'agit d'un système de contrôle et de qualité visant à garantir la sécurité et l'hygiène des aliments. Entre autres choses, elle impose des exigences plus strictes en matière de plan de prévention des nuisances.
Inspection
S'il apparaît que le plan de prévention n'est pas suffisamment étanche pour empêcher les nuisibles d'entrer, la présence et la menace des nuisibles doivent pouvoir être démontrées avant de pouvoir les contrôler efficacement. Cela peut se faire à l'aide d’Anticimex Smart, de rapports de l'entreprise ou d'une inspection active pour détecter les traces des nuisibles.
Lutte contre les nuisibles
En premier lieu, il convient d'utiliser les ennemis naturels des nuisibles. Si cela ne fonctionne pas ou est impossible, l'IPM indique d'opter pour toutes sortes de méthodes de contrôle physique comme Anticimex Smart, des pièges non toxiques, plus respectueux de l'environnement et des animaux que les pièges à colle, par exemple.
LES INDÉSIRABLES
Bien que les nuisibles n'aient pas leur place dans notre secteur, les entreprises alimentaires attirent toutes sortes de nuisibles. Une à une, elles menacent la qualité des produits et présentent des risques pour la santé.
Les mouches et les mouches à fruits sont les nuisibles les plus courants dans l'industrie alimentaire. Par leurs pattes, leur bouche et leurs poils, elles propagent des maladies telles que la typhoïde et le choléra.
Les rongeurs tels que les souris et les rats constituent également une menace importante. Avec leurs excréments et leur urine, ils propagent des germes tels que les salmonelles et la peste. Ils peuvent également ronger les denrées alimentaires, les emballages et les câbles électriques.
Enfin, les mites et autres coléoptères sont également un problème fréquent. Les larves de coléoptères mangent les marchandises stockées et leur présence affecte également la qualité des nutriments, tandis que les excréments des mites endommagent les marchandises.
Analyse des risques
Ce n'est que si toutes ces mesures ne suffisent pas que l'on peut recourir à des produits chimiques. La première étape consiste alors à effectuer une analyse des risques liés à l'organisme nuisible et au biocide en question. La première étape doit consister à effectuer une évaluation des risques, tant pour l'organisme nuisible que pour le pesticide, afin de déterminer si l'organisme nuisible contamine les denrées alimentaires et propage des agents pathogènes.
Une analyse du produit qui sera utilisé pour lutter contre le parasite doit également être effectuée. Y a-t-il une intoxication ou une contamination lors de l'utilisation du produit? Et y a-t-il empoisonnement primaire ou secondaire de mécanismes non ciblés?
Analyse des tendances
Anticimex utilise des données dans la lutte contre les nuisibles. De cette manière, il est possible d'analyser la nuisance des parasites sur une certaine période, ce qui permet d'agir plus efficacement à l'avenir. Chaque mois, une moyenne est faite du nombre d'animaux capturés chaque jour. Si l'analyse révèle une augmentation, la cause peut être ciblée et des mesures préventives peuvent être prises à l'avenir.
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Cet article a été réalisé en collaboration avec Anticimex et a été publié dans la magazine Food Process du Mars 2022.